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Présentation et sites touristiques d'El Jadida

(textes et photos préparés par EL ARABI)

8- Moulay Abdellah Amghar (ex Tit)

Ancienne enceinte fortifiée autour de l’un des plus ancien minaret de l’Islam (1060). Ce sanctuaire a été élevé à l’endroit où aurait été construit Tit, le fameux fortin de l’antiquité édifié par les premiers Sanhajas (l’une des tribus qui naquirent à Doukkala).
Ce haut lieu de l’histoire nationale sert de cadre, chaque année en été, au célèbre Moussem (festival) de Fantasia. Pendant près de 10 jours se dressent quelques 7800 tentes et se rassemblent plus de 500 cavaliers venus de tout le Royaume. Ce Moussen est visité chaque année par plus de 200.000 visiteurs nationaux et étrangers.
Vers la deuxième moitié de XIXème siècle, Moulay Ismail Amghar et son frère quittèrent l’Arabie Saoudite et plus particulièrement Médine pour s’installer au Maroc. Moulay Ismail était considéré comme l’un des grands savants et était  très respecté par les habitants de Médine.
Ils s’installèrent sur la côte atlantique du Maroc et plus précisément à Tit qui se situe à 10 Km au sud de la ville d’El Jadida. Il construisent une mosquée qu’ils entouraient de remparts comme le témoigne encore les vestiges qu’on a d’ailleurs restauré dernièrement pour sauvegarder ce riche patrimoine historique. Tit qu’on appela alors « Aîn El Fitr » est connu aujourd’hui sous le nom de Moulay Abdellah Amghar qui est aussi le patron (saint) de la ville.

Moussem de Moulay Abdellah

Grand minaret de Moulay Abdellah Amghar

Petit minaret de Moulay Abdellah Amghar

 

9- Divers

Appelé autrefois «salle des fêtes», le théâtre municipal d’El Jadida a ouvert ses portes pour la première fois en 1925. Par contre, la pose de sa première pierre a été effectuée en 1920. A tous ses débuts, il était réservé seulement pour les soirées dansantes, aux bals masqués et aux festivités familiales. Ce n’est qu’en 1930 qu’il été transformé en salle de théâtre ayant 658 places dont 88 réservées aux 11 loges (n’existent plus !) devant accueillir les grandes personnalités. Quant à la scène, elle fut construite en tenant compte de l’architecture « italienne » avec à l’arrière plan une salle de décor et de menuiserie. Tout au tour de la scène, il y avait 13 loges réservées aux comédiens.
La première représentation théâtrale, qui s’intitulait « le malade imaginaire », de Molière, a eu lieu le 15 juillet 1930. Elle a été montée par l’Association Artistique de « Mazagan » dont le président était aussi le premier président  de la commission des fêtes de Mazagan et le premier directeur du théâtre d’El Jadida. A cette première période, l’accès à cet établissement a été formellement interdit aux autochtones, et ce n’était qu’en 1946 qu’une troupe marocaine du nom d’Association Théâtrale d’El Jadida a pu produire sur la scène du théâtre sa pièce intitulée « la suppression d’El Amine », mise en scène par Driss Lamsaffer. Un an plus tard, un groupe de juifs marocains résidents à  El Jadida ont présenté la pièce « le fils d’Aouicha » écrite et mise en scène par Haïm Nsaïem, ce dernier était coiffeur à El Jadida.
A partir de 1950, le théâtre d’El Jadida a commencé à abriter plusieurs manifestations artistiques étrangères ainsi que des stages de formation théâtrale et c’est aussi à cette période là qu’il a subi d’autres transformations architecturales. Mais l’animation n’a connu, son intensification qu’après l’indépendance même s’il est resté, sans directeur administratif ou artistique. C’était alors le comité des fêtes, constitué par la municipalité, qui s’occupait de la programmation des manifestations.

Théâtre municipal d'El Jadida

 


 
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